Les questions
Avoir un étudiant, c’est une sorte de jugement de ma pratique ?
NON : le but n’est pas de critiquer la pratique du maître de stage mais au contraire d’apprendre à ses côtés la réalité du terrain. Les connaissances théoriques de l’interne peuvent être plus récentes mais l’expérience d’un confrère est indispensable à leur mise en pratique ! C’est l’occasion d’échanger, de re-dynamiser son activité.
Est-ce difficile à faire admettre à la patientèle ?
NON : il suffit d’indiquer aux patients le jour où les consultations se déroulent en présence de l’interne. Cette situation est généralement bien accueillie de la part des patients, qui comprennent bien la nécessité de former les futurs médecins. Les patients ont toujours le droit de refuser la présence de l’interne. Cela reste toutefois plutôt anecdotique.
Dans un emploi du temps très chargé, un interne ça fait trop ?
OUI et NON : l’interne est là pour apprendre et il est nécessaire de discuter des consultations avec lui (avant, pendant ou après) et cela entraîne inévitablement un allongement du temps alloué à chaque patient.
Cela dit, être deux permet parfois aussi de gagner du temps en se répartissant le travail d’une consultation à deux.
Enfin, en avançant dans le stage, l’interne devient autonome et peut consulter seul. Pendant ce temps le MSU peut rattraper du retard dans les courriers ou sa comptabilité.
Une indemnisation de 200 € par mois environ est allouée au maître de stage pour compenser une éventuelle perte d’activité.
Etre MSU ça s’improvise ?
NON : Une formation est indispensable. (Voir onglet Comment devenir MSU)